Ci-dessous, l'appel lancé par le Syndicat CGT du spectacle.
SUD-Culture appelle aussi aux manifs
Et MOI, modestement comme toujours, je transmets et j'invite les spectateurs à se mettre en grêve par solidarité.
= = = = = = = = =
Lundi 17 juillet : journée de grève des intermittents à l’occasion de la venue du Ministre de la Culture, à l’appel de la CGT-Spectacle et de SUD-Culture.
Rassemblement à 12h. devant l’Office du tourisme.
Rassemblement à 17h. au Verger d’Urbain V
AUX ARTISTES ET TECHNICIENS PRESENTS EN AVIGNON
Face au protocole d’accord désastreux des annexes 8 et 10 qui s’apprête à être signé après les festivals de l’été pour ne pas troubler leur bon fonctionnement.
Devant les reculades du ministre de la culture sur ses promesses " d’un accord pérenne et équitable au 1er Janvier 2006 "
Face à la répression mis en œuvre contre les salariés intermittents du spectacle les rendants responsables des dérives de leurs employeurs.
NOUS SOMMES TOUJOURS EN COLERE
ASSEMBLEE des salariés du spectacle
le 15 juillet à 14 heures
Cour Saint Charles (rue Saint Charles)
Pour s’informer et débattre de la situation actuelle
MANIFESTATION le 17 juillet
Rendez vous à 12 h à l’Office de Tourisme (COURS JEAN JAURES)
pour aller jusqu’au Verger URBAIN V
suivi d’un RASSEMBLEMENT à 17H30 à l’entrée du Verger où le ministre de la culture ambitionne de disserter sur les " questions pour les 60 ans à venir "
SFA CGT VAucluse
Ndlr, pour ceux qui velent en savoir plus :
= = = = = = = = = = = = = =
Pas de culture sans droits sociaux
SFA CGT VAUCLUSE
APPEL AUX ARTISTES SURVIVANTS ...
Sommes-nous naïvement tombés dans le piège du fond transitoire mis en place par le gouvernement et susceptible de disparaître, à n'importe quel moment ?
L'individualisme et l'égoïsme sont-ils devenus en quelques mois le nouveau mode de pensée et de fonctionnement des artisans du spectacle dans ce pays ?
Nous ont-ils vraiment transformés en marchandises, utilisables et jetables à souhait ?
En 2003, grâce à une mobilisation sans précédent, nous sommes parvenus à ébranler le système. Malgré tous nos efforts, le protocole de Juin 2003 est passé en force et beaucoup d'entre nous ont pensé que toute cette mobilisation n'avait servi à rien.
Que s'est-il passé depuis ?
Le protocole de 2003 est maintenu et même considérablement aggravé. Il est important de rappeler que les annexes 8 et 10 de la convention UNEDIC auraient dû être discutées et, éventuellement, renégociées avant le 1° Janvier 2006. Or, nous avons tous constaté que ces nouvelles négociations ont été reportées, de mois en mois, jusqu'à une signature éventuelle.
Que s'est-il passé et pourquoi ces multiples reports ? C'est très simple :
- D'abord, malaise dans les banlieues en automne avec les troubles et les conséquences que l'on sait. Le gouvernement et le MEDEF ne pouvaient pas prendre le risque de signer en décembre ce nouveau protocole et de devoir gérer à la fois les jeunes des banlieues et les professionnels du spectacle en colère. La répression contre des jeunes qui cassent tout et qui mettent le feu, cela peut être justifié et utilisé à des fins politiques, pour de futures élections. Mais la même répression contre des chanteurs, des danseurs, des techniciens du spectacle vivant, c'est tout de suite plus gênant. Par conséquent, ils ont préféré éviter le conflit à ce moment-là. Premier report au mois de février 2006.
- Ensuite, instauration du CPE par le biais de l'article 49-3. Soulèvement général des lycéens, des étudiants et, par la suite, de tous les travailleurs et d'une grande partie de la population. A ce moment-là, dans le raz de marée médiatique provoqué par le CPE, le nouveau protocole nous concernant aurait pu être signé. Cela serait probablement passé inaperçu. Il ne l'a pas été. Pourquoi ? Posons-nous réellement cette question.
Nous devons relancer la machine pour redevenir ce rouleau compresseur culturel et artistique.
Certains d'entre nous sont totalement sceptiques et pensent même à abandonner. Comment est-ce possible, alors que des centaines d'entre nous sont syndiqués dans la région et que nous sommes plusieurs milliers de professionnels du spectacle ?
Dans ce type de situation, il y a ceux qui ont peur et qui ne font rien ; il y a ceux qui ne se sentent pas concernés et qui attendent ; il y a ceux qui critiquent toute initiative et toute décision, sous prétexte qu'elles seraient politiques, et qui ne font rien ; il y a ceux qui profitent de la situation. Et puis il y a celles et ceux qui n'acceptent pas l'injustice, l'ingérence, la cruauté et qui décident de se battre. Au départ, ils ne sont jamais les plus nombreux.
Pour que tous puissent participer à la manifestation du
Lundi 17 Juillet 2006, un préavis de grève a été déposé par la fédération du spectacle CGT.